Etude
réalisée à l’occasion de la réunion
familiale du 4 Aoùut 1976
et obligamment
comminiquée par la famille des Garets
Les
GARNIER sont originaires de Bourgogne. Faut-il compter parmi eux le
GARNIER,
Evêque et Duc de Laon XI.lle siècle, venant_ de Bourgogne
et dont les armoiries
retrouvées sur sa Crosse sont très voisines des
nôtres, ou Hugonnet GARNIER,
Bailli du Bugey au XIV" siècle ou encore les GARNIER qui
figurent dans les
Montres d'Armes du XV" siècle, c'est possible et même
vraisemblable, mais
ne peut être établi avec certitude. En revanche, la
filiation est sûre depuis
Pierre GARNIER vivant en 1459, qui eut pour fils Jean GARNIER,
échevin de Lyon
en 1491 (ceci est important car depuis les Lettres Patentes de Charles
VIII en
1485, l'échevinage de Lyon entraînait l'anoblissement
). Jean GARNIER fut
également échevin de Villefranche en 1509. Il eut pour
fils François GARNIER
qui épousa en 1526 Emeraude de TOURVEON. La filiation est,
depuis ce François
GARNIER, établie sur pièces.
Dans
les tableaux destinés à la réunion d'Ars, on a
volontairement, afin de les
simplifier, laissé de côté les branches
collatérales éteintes et les membres de
la famille n'ayant pas fait souche. On arrive ainsi à la VII"
génération à
Louis de GARNIER, Seigneur du Colombier et du Perthuy, 1683-17..,
Capitaine au
Régiment de Champagne-Infanterie, puis Major au Régiment
des Hayes. C'est
l'ancêtre commun aux 5 branches représentées
à Ars, ce jour, De son mariage
avec Françoise de la Grange il eut 12 enfants dont:
Eléonor, Barthélémy, .Nicolas.
- Eléonor
1715-1781,
Comte des GARETS, Maréchal des Camps et Armées,
Gouverneur de Strasbourg, eut 3
enfants dont Denis Félicité, auteur des branches 1, 2, 3,
4.
-
Barthélémy 1720-1775 épousa en 1769 Antoinette de
GUILLERMAIN ; il créé la
branche 5. .
-
Nicolas 1730-1802, Seigneur du Perthuy auteur d'une branche
éteinte au
XIX".siècle.
Louis
de GARNIER, - l'ancêtre commun - porte le titre de Seigneur du
Colombier et du
Perthuy et non le titre de Seigneur des Garets ou d'Ars, car Ars et les
Garets
avaient été attribués à son frère
Jean qui fonda ce qu'on appelle la première
branche d'Ars (branche éteinte).
Ceci
amène à dire quelques mots sur les principaux biens
possédés par la famille.
Les
GARETS, érigés en fief royal par Lettres Patentes de
Henri IV en septembre
1595, à la demande de François GARNIER (deuxième
du prénom), Capitaine de
Villefranche qui déclare que « ses
prédécesseurs avaient longtemps auparavant
fait bâtir une maison basse avec quatre tourelles, paroisse de
Béligny (près de
Villefranche), au lieu appelé Garest, lieu noble et
libre de tous droits
directs ou censives... » François (1) père de
François (2) indiquait déjà, dans
un dénombrement de 1539, que les Garets étaient dans sa
famille depuis très
longtemps. Le Fief royal comportait les droits de Justice,
l'autorisation
d'établir fossés et pont-levis mais « non des
fortifications préjudiciables au
Service du Roi ».
Les
Garets passent à la première branche d'Ars (Jean,
frère de Louis) ; ils sont
vendus en 1790 par Louis Marie de GARNIER, Marquis d'Ars. Mais le nom
de « des
Garets » devient celui de la famille. Eléonor de GARNIER
(le Maréchal des Camps
et Armées) porte le titre de Comte des Garets qui reste
également dans la
famille.
A la
fin du XIX" siècle les Garets étaient devenus une ferme.
Des anciennes
défenses il ne restait qu'une porte à mâchicoulis.
Ars, très ancienne
Seigneurie, dépendant
au X" siècle de l'Eglise de Lyon, possédés pendant
400 ans par les Ars,
appartenait au XVI" siècle à Mathurine de la Forge, dame
d'Ars et de
Chaillouvres, qui épousa Claude LE GOURD, d'où une fille
Lucrèce qui épouse en
1567 François (2) GARNIER. Ars entre dans la famille en 1592
à la suite d'une
transaction entre François GARNIER et David de CLEBERG,
beau-frère de Lucrèce.
.
Ars est attribué en 1714 à Jean, frère de Louis. Jean a également les Garefs. Son fils Jean-Louis fut tué en combat naval dans la mer d'Irlande en 1760. De son mariage avec. Madeleine du PRE de SAINT-MAUR, il avait trois enfants: Ce sont les contemporains .du curé d'Ars.
-
Louis-Marie 1757-.. marin, non marié,
Marquis d'Ars;c'est
lui qui vend les Garets en 1790.
-
François 1758-.1830, le. Vicomte d'Ars,
sans postérité
de son mariage avec Mlle de
BONDY.
A la mort d'Anne Colombe, la branche
s'éteint et Ars revient à Prosper,
Comte
des Garets d'Ars, maire d'Ars pendant 41 ans et profondément
lié lui aussi avec
le saint Curé.
Ars
est depuis lors resté dans la branche aînée. Vincent des GARETS d'ARS en est le
propriétaire et nous reçoit àujourd'hui.
Mons et Béreins,
achetés en 1658 par François des GARETS, deuxième
fils d'Alexandre des GARETS
et d'Anne de BUSSEUL à Pierre de Corsant. Béreins avait
été érigé en, Vicomté
en 1641 et en Comté en 1649, d'où le titre de Comte de
BEREINS relevé au
XIX" siècle par Jacques des GARETS (branche 4).
Mons
et Béreins ont été vendus en 1768.
Le Perthuy, appelé
également
Le Jonchy.
Attribué
à Nicolas de GARNIER (1730-1802), fils de Louis de GARNIER. De
son mariage avec
Mlle de la GRANGE. sa cousine, il eut 4 enfants morts la 'même
semaine de la
petite vérole, et un 5" tué dans les rangs de
l'armée de Condé, en 1791,
au siège de Thionville.La
veuve de Nicolas légua le Perthuy a ses deux
petitsneveux et filleuls
Victor et Félix des GARETS (fils de
DenysFélicité). Victor offcier de marine
mourut sans enfants et le Perthuy revint à Félix
(branche 2).
Le Perthuy,
alias le Jonchy est toujours dans la famille.
Propriétaire actuel:
Bernard des Garets (branche 2).
GÉNËALOGIE
GARNIER DES GARETS
Originaires
de Bourgogne, mentionnés au XIIIe siècle, cités
dans les Montres d'Armes,
notamment en 1410, 1414, 1417, 1431, 1472... La filiation est suivie
depuis
Pierre GARNIER, vivant en 1459 et établie sur titres à
partir de François
GARNIER, écuyer, Seigneur des GARETS.
1 -
Pierre GARNIER, échevin de Lyon en 1483, 1486, 1487.
d'où:
I! -
Jean-Etienne GARNIER, Echevin de Lyon en 1491, puis de
Villefranche en 1509, d'où:
III
- François GARNIER, Ecuyer, Seigneur
des Garets, Echevin de Villefranche en
1521, 1524, 1531.Epouse en 1526 Emeraude de TOURVEON, d'où:
IV.
François GARNIER, Ecuyer, Seigneur des
Garets, Capitaine de Villefranche de 1571
à 1590. Epouse en 1567 Lucrèce LE
GOURD, d'où:
V -
Alexandre de GARNIER, Seigneur des Garets, d'Ars et du Colombier.
1582-1654
Ecuyer de la Grande Ecurie du Roi, Gentilhomme de la Chambre du Roi,
puis
Gentilhomme de la Reine Mère.
Epouse en 1618
Anne de BUSSEUL, d'où:
.
VI -
Léonor de GARNIER, Seigneur des Garets, d'Ars et du Colombier
1625-1717.
Gentilhomme de la Chambre du Roi. Epouse en 1668 Marie de THELlS, et en
1713
Suzanne de TREYVE.Du
premier mariage:
VIII - a) Léonor de
GARNIER, Comte des GARETS,
Seigneur du Colombier 1715-1781. Page de la Reine, Maréchal des
Camps et
Armées, Gouverneur de Strasbourg. Epouse en 1769 Catherine
Josèphe de GODEFROY
de MENILGLAISE, d'où:
IX - Denys
Félicité de GARNIER, Comte
des GARETS 1776-1861 Sous-Préfet de Lodève, puis de
Montreuil, démissionne en
1830. .Epouse en 1797 Jeanne DARESTE de SACCONAY.Il eut sept enfants
parmi lesquels:
- Claude-Prosper de
GARNIER, Comte des GARETS d'ARS.(Branche
1)
-
Jean-Marguerite-Félix de GARNIER, Comte des GARETS. (Branche
2)
-
François-Jean-Marie, dit Francisque, de GARNIER, dit Comte Francisque des GARETS.(Branche 3)
- Edme-Louis-Bruno-Septime
de GARNIER, Comte Sep time des GARETS.(Branche
4)
VIII - b)
Barthélémy de GARNIER des GARETS 1720-1775. Capitaine au Régiment de Bourbonnais.
Epouse en 1769 Antoinette de
GUILLERMAIN, d'où:
IX - Marie-Léonor
de GARNIER des
GARETS 1770-1855. Officier au Régiment de Bourbonnais, puis dans
l'armée des
Princes.Epouse en 1797 Marie-Thérèse LEMAU de TALANCE.
Epouse en 1808 Sophie de
SIRVINGES.Du
premier mariage:
-
Louis-Antoine-Léon de GARNIER des
GARETS. (Branche 5)